Corpus Pluriels »
Françoise Gardès-Madray et Jacques Bres ont recueilli deux années durant, au coeur du bassin minier cévénol, les récits, témoignages, confidences des différents protagonistes des évènements de Ladrecht (miniers, femmes de miniers, grévistes, non-grévistes, représentants syndicats, politiques…) dans l’idée de donner place à la parole ouvrière.
Le corpus est destiné à l’étude (i) des questions de l’intervieweur, en distinguant entre les questions médiées et celles sans la médiation énonciative et (ii) des stratégies de l’invité politique pour répondre à une question intrusive embarrassante.
Les formes du français parlé dans l’agglomération parisienne en 2000 et qui doit permettre d’aborder sur des bases solides la question du rôle que jouent les pratiques linguistiques de Paris pour la France entière et pour la francophonie en général.
Les troubles du langage constituent le mode d’entrée dans la pathologie. Si l’anomie (i.e. manque du mot) a donné lieu à un très grand nombre d’études basées sur les performances en dénomination de mots, le niveau discursif est souvent négligé. Or, certains critères pertinents pour l’analyse de la dégradation linguistique observée dans la maladie d’Alzheimer peuvent être capturés – aux niveaux infra et supra lexical – dans le discours des patients. Le corpus « Parole d’Alzheimer », constitué d’enregistrements numériques de haute qualité (44Khz, 16 bits, mono), rassemble des discours en parole spontanée de patients Alzheimer (une trentaine à l’heure actuelle) à différents stades de démences (narrations libres, description d’image) ainsi que des discours obtenus auprès de sujets âgés sains appariés en âge, sexe et niveau socio-culturel. L’ensemble du corpus est transcrit manuellement (Transcriber, CLAN, fichiers txt).